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L'Ensemble Sequentia est l'une des formations les plus réputées dévolues à la musique ancienne, médiévale et tout spécialement à l'oeuvre de l'Abbesse Hildegard von Bingen (1098- 1179). Ce volume est consacré à ses musiques dédiées aux Anges, aux Martyres, mais aussi à St Jean l'Evangéliste et à la Vierge Marie. Il complète sinon parachève l'ensemble des enregistrements de la musique de Von Bingen reconstitué et restitué par la regrettée Barbara Thornton, co-fondatrice de Sequentia, disparue en 1998.

Oeuvre la plus personnelle de Gustav Mahler de l'aveu même du compositeur, Le Chant de la Terre prend toutes ses teintes crépusculaires dans la voix de Stéphane Degout. Sous la direction habitée de Maxime Pascal, Le Balcon livre une interprétation de référence de la transcription dépouillée d'Arnold Schönberg, dans l'acoustique royale de la Basilique de Saint-Denis.

Pour son grand retour au disque après 5 années d'absence, la soprano de renommée internationale dévoile L'amour, la mort, la mer, accompagnée de la pianiste Susan Manoff, sa complice de longue date. Pour Patricia, la musique semble tenir à ces figures mythiques que sont l'amour, la mer, la mort. L'amour devient marin, la mer devient Eros, et la mort n'est plus morbide. La mort aime et voyage au coeur des représentations que lui donnent l'amour et la mer. "L'amour, la mort, la mer sont les escales d'un voyage au cours duquel chacun de nous s'aventure au fil de sa courte vie" selon Patricia Petibon qui vole librement d'un registre à un autre, d'une langue à une autre, d'un style à son contraire mais néanmoins complémentaire. D'un compositeur à l'autre. C'est moins un récital qu'un récit qui se déploie. Elle voyage à travers des compositions classiques françaises (Fauré, Poulenc, Hahn) ou ibériques (Rodrigo, Granados, Ramirez, Villa Lobos), les univers oniriques, mystique ou mystérieux de Satie, Bacri, Baska, Barber ou Escaich... , jusqu'aux ancrages plus prononcés de la mer et de sa chère Bretagne (Cras, Tiersen, traditionnels irlandais), le tout ponctué de la sublime mélodie de John Lennon célébrant l'amour...

LE chef d'oeuvre minimaliste de Steve Reich !Music for 18 Musicians est l'une des oeuvres les plus célèbres et les plus complexes de Steve Reich. Elle a attiré l'attention du percussionniste Colin Currie dès les années 1980. Dans le vaste catalogue de Reich, cette composition chaleureuse et résonnante représente une percée majeure dans le domaine de la musique minimaliste. Currie décrit l'interprétation de cette pièce comme "une ruche musicale parfaite" où chaque musicien fait délibérémentavancer le matériau, jouant sa propre partie brillamment contenue, tout en contribuant à quelque chose de plus grand qui bourdonne de vie. Le Colin Currie Group et Synergy Vocals, ont enregistré l'oeuvre aux studios Abbey Road de Londres en 2022.