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En juin 2020 Leïla Mendez du groupe Yaïa rencontre Annette Cabelli-Florentin, 95 ans, rescapée d'Auschwitz, une des dernières personnes vivantes dont la langue maternelle est le judéo-espagnol, avec la volonté de recueillir des brides de cette culture séfarade qui compose l'essentiel du répertoire de Yaïa. Cela a donné lieu à cet album...

Depuis ses débuts en 1974, il est l'âme du célèbre Super Diamono (Génération en Wolof). Considéré comme marginal et révolutionnaire, Omar Péne est aujourd'hui une légende vivante, musicale et sociale reconnue dans le monde entier. Il revient ici avec un album acoustique réalisé par le guitariste franco-sénégalais Herve Samb et pour lequel, il s'est aussi entouré de musiciens européens et sénégalais, tels que Jean Philippe Dary (piano), Alune Wade (basse), Jon Grandcamp (batterie), d'Alioune Seck (percussions), Karen Jeauffreau, Othar Melikichvili (violon), David Galoustov (viola), ou encore Florence Hennequin (cello).

Faisant suite à son dernier album avec Les Voix Basques, parus en 2013 et couronné d'un disque d'or, le nouvel album d'Anne Etchegoyen est celui d'un voyage, ou plutôt d'un pèlerinage. Anne prit en 2015 la route de Saint-Jacques de Compostelle depuis sa maison familiale de Saint-Palais, en plein coeur du Pays basque français. Ce périple de 880 km lui inspira ce nouvel album 'Compostelle Du Pays Basque à Saint-Jacques', chanté majoritairement en basque, empreint de ses racines, de voyage et porteur d'un message spirituel de fraternité, de tolérance et de paix. 'Tout ce que j'ai vu, entendu, vécu, a nourri ce disque', explique la chanteuse. L'album offre 12 compositions, majoritairement en basque, mais également en espagnol et en français, mêlant sons de guitares folk, flamenco, parfois classiques 'le son du voyage' à des instruments traditionnels basques. Elle est rejointe par le chanteur Patxi Garat sur Zortziak Bat, mais également par les enfants du choeur de l'Ikastola Paz de Ziganda sur Lau Haizetara et Bake Mina, ainsi que par un choeur d'enfants malgaches, rencontrés dans le cadre de son engagement en faveur de l'association Solidarité Madagascar, qui illumine la chanson Saint-Jacques.

''Chacun a besoin de chacun, chacun est là pour l'autre.'' (Hawniyaz en kurde). Ce nom d'ensemble s'est imposé spontanément à quatre fabuleux musiciens qui s'étaient rencontrés un peu par hasard, à la faveur du Morgenland Festival d'Osnabruck. En associant leurs sensibilités, leurs sonorités propres, ils ont créé un univers réunissant les traditions kurde, perse et un petit peu de l'occident. Magique, cette osmose nous rappelle à quel point l'impact des mouvements migratoires peut être enrichissant pour toutes les cultures du monde".

Trois ans d'attente discographique et voici un cocktail afro-latino détonnant pour le retour du surdoué de Douala nouvellement signé sur le label de Quincy Jones ! Ce premier album offi ciel Afro-Cubain de Richard Bona n'est pas sa première tentative sur la scène musicale Africaine. C'est simplement le point culminant de décennies d'expériences à travers une grande diversité de genres musicaux. Heritage, c'est la grande histoire des esclaves de langue Mandekan d'Afrique de l'Ouest débarqués à Cuba, apportant avec eux leur musique et leurs traditions. C'est la pulsation des social clubs connus sous le nom de Cabildos où les mythes culturels ont pu être préservés et partagés avec les cubains et les immigrants venus d'Espagne à travers la musique, la danse, les rituels et la tradition orale. C'est enfi n le battement éclatant de l'universalité de la musique que Richard Bona, génie de la basse, une voix à faire frissonner, une écriture unique, des arrangements experts, dont la réputation mondiale dépasse les frontières culturelles, continue inlassablement de faire rayonner

Pour ce nouvel album, le tonitruant groupe congolais s'est associé à Batida (alias Pedro Coqueno), l'artiste angolais/portugais qui enflamme les scènes des festivals depuis deux ans. Aux côtés du producteur/ingénieur du son Vincent Kenis, ils se sont retrouvés dans le studio/garage de Batida à Lisbonne, et ont invité plusieurs collaborateurs et amis de Batida, issus de la vibrante et cosmopolite scène lisboète : le guitariste Papa Juju (leader du plus important groupe local d'afro-fusion), la chanteuse Selma Uamusse (l'une des meilleures chanteuses africaines résidant au Portugal) et le MC AF Diaphra, artiste multimedia et slameur distingué. Konono N1 est basé à Kinshasa (République Démocratique du Congo), mais ses membres proviennent originellement de la région Bakongo, située à cheval entre le Congo et l'Angola. D'où les similitudes entre les rythmiques de Konono N1 et ces racines de musiques angolaises dont s'inspire Batida pour ses albums et concerts. Cette rencontre était donc naturellement destinée à se produire !.